Que ce soit lors de festivals prestigieux comme le Paléo Festival de Nyon, le Fusion Festival, le Bad Bonn Kilbi, le Jazz à la Villette, ou sur ses quatre albums: l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp démontre son incroyable diversité. Entre free jazz, post-punk, afrobeat, mixture symphonique et krautrock, l’ensemble livre un son organique expérimental et transcendantal qui dépasse les genres, se veut presque rituel, et s’accompagne de textes puissants. Leur cinquième album s’intitule «We’re OK. But We’re Lost Anyway». C’est en 2006 que l’orchestre voit le jour sur la scène avant-gardiste genevoise, autour de l’ambitieux contrebassiste et compositeur Vincent Bertholet. L’ensemble prend alors le nom du peintre et plasticien français Marcel Duchamp. Les neuf nouveaux titres d’OTPMD expriment toute la rage de ses douze membres contre un monde qui va mal.